Mesures de DEI et des facteurs ESG pour le portefeuille de BDC Capital en 2023

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En décembre 2022, BDC Capital a référé son engagement à promouvoir la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI) dans la communauté canadienne du capital de risque et du capital-investissement. Nous avons publié notre premier rapport sur les mesures tirées de notre portefeuille de fonds externes et internes au moyen du modèle de rapport DEI pour les commanditées et commandités du Canada.

De plus, nous avons réalisé une autre première en lançant sur le marché, en janvier 2023, un modèle de rapport sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) pour les commanditées et commandités du Canada.

Si BDC Capital a créé ces modèles, c’est non seulement pour préparer les commanditées et commandités et les entreprises financées par du capital de risque à répondre à des exigences plus rigoureuses en matière de production de rapports à mesure qu’ils prennent de l’expansion, mais aussi pour amorcer, au sein du secteur, une conversation fondée sur des données afin de mieux gérer les risques liés aux facteurs ESG et de permettre une création de valeur à long terme plus durable.

Bien qu’il s’agisse de deux modèles distincts, la production des deux rapports a lieu en même temps afin qu’il soit possible d’en publier les données clés dans une présentation sommaire et dans ce blogue.

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Les données sur notre portefeuille couvrent 72 gestionnaires et 1 1921 sociétés, ce qui correspond à environ 63 % de tous les fonds de capital de risque actifs au Canada. Elles peuvent donc servir de portrait du marché pour les commanditées et commandités et les sociétés en portefeuille qui cherchent à se comparer à leurs pairs.

Nous communiquons également des histoires et des observations de leaders canadiens qui ont réussi à intégrer des pratiques en matière de DEI et de facteurs ESG au sein de leurs activités. La société de capital de risque Inovia Capital et FLO, une entreprise québécoise de recharge de véhicules électriques, ont fait d’importants progrès dans la mise en œuvre de mesures de la DEI et des facteurs ESG. Leurs histoires font ressortir le fait que l’intégration de la DEI et des facteurs ESG ne se fait pas du jour au lendemain. Il s’agit d’un parcours qui doit commencer à l’interne pour tenir compte des valeurs et de la culture de l’entreprise.

Mesures de DEI pour le portefeuille de BDC Capital en 2023

Les résultats de cette année en matière de DEI sont conformes à ceux de l’an dernier, mais nous avons constaté des progrès sur certains indicateurs. Nous avons également ajouté de nouvelles informations en ventilant les données sur les sociétés en portefeuille par secteur et par taille.

Nous continuons d’écouter les commentaires du secteur, qui, compte tenu de la nature délicate des données sur la diversité, l’équité et l’inclusion, portent particulièrement sur la protection de la confidentialité. Nous avons, entre autres, préparé un avis interne sur la confidentialité des données pour répondre aux préoccupations relatives à la façon dont celles-ci sont traitées.

La proportion de sociétés en commandite dans lesquels les femmes et des membres des minorités visibles constituent au moins la moitié du personnel a augmenté sur 12 mois. Nous considérons que cette croissance est une étape positive pour le secteur.

Nous sommes fiers de signaler que la participation a augmenté, tant du côté des commanditées et commandités que des sociétés en portefeuille. Le taux de participation des commanditées et commandités est supérieur de cinq points de pourcentage à celui de l’an dernier (85 % contre 80 %), et celui des sociétés en portefeuille a légèrement augmenté (52 % contre 49 %). Nous croyons que cette augmentation est en partie attribuable à l’attention accrue que nous avons accordée à cet exercice et aux exigences supplémentaires en matière de production de rapports pour les nouvelles commanditées et les nouveaux commandités de notre portefeuille, et, par procuration, pour les sociétés de leur portefeuille.

La diversité demeure insuffisante aux échelons supérieurs

Bien que la diversité demeure faible aux échelons supérieurs du secteur des actifs privés, nous croyons que cela pourrait changer au fil du temps à mesure que des sociétés de capital de risque détenues par des femmes et des personnes issues de la diversité continueront d’entrer sur le marché.

En douze mois, il y a eu une amélioration marquée du pourcentage de commanditées et commandités ayant un comité d’investissement comprenant au moins une femme (73 % contre 63 %) ou une personne membre d’une minorité visible (68 % contre 55 %).

La proportion de sociétés en commandite dans lesquels les femmes et des membres des minorités visibles constituent au moins la moitié du personnel a augmenté sur 12 mois (31 % contre 21 % pour les femmes et 17 % contre 9 % pour les membres des minorités visibles). Nous considérons que cette croissance est une étape positive pour le secteur.

Les sociétés en commandite continuent de prendre des mesures pour améliorer la diversité au sein de leurs équipes, ce que nous avions aussi constaté l’an dernier.

Toutefois, le taux de fidélisation du personnel (surtout pour les femmes) demeure un défi constant. Les données montrent que chez 59 % des commanditées et commandités, au moins la moitié (50 %) des membres du personnel qui ont quitté leur emploi étaient des femmes et que seuls 31 % des commanditées et commandités affichent une parité hommes-femmes.

La diversité au sein des conseils d’administration et de la direction des sociétés en portefeuille constitue toujours un problème

Tout comme on l’a vu dans les résultats de 2022, environ seulement 20 % des sociétés ayant produit un rapport ont atteint la parité hommes-femmes au sein de leur équipe de direction. Dans près de la moitié (44 %) des sociétés ayant produit un rapport, le conseil d’administration est entièrement composé d’hommes, et dans 50 % d’entre elles, le conseil d’administration ne contient aucune personne membre d’une minorité visible.

Toutefois, 38 % des commanditées et commandités ont indiqué avoir des objectifs en matière de diversité pour les conseils d’administration ou les équipes de direction des sociétés de leur portefeuille, ce qui constitue une amélioration, car ce pourcentage était de 30 % il y a un an. Cela donne à penser que les sociétés commencent à accorder plus d’importance à cette question, ce qui devrait entraîner des améliorations.

Renseignements supplémentaires sur les sociétés en portefeuille, par secteur et par taille

Selon les données de cette année, les sociétés du secteur des sciences de la vie tendent à afficher un meilleur équilibre entre les sexes au sein de leur personnel et de leur équipe de direction. Les autres éléments de la diversité semblent semblables à l’échelle des secteurs.

Le pourcentage d’entreprises dont le conseil d’administration atteint la parité de genre et de race demeure faible dans l’ensemble des secteurs. Le secteur des technologies de l’information et des communications a obtenu la note la plus élevée pour l’équilibre entre les sexes (10 % des sociétés), tandis que dans les «autres» secteurs (qui comprennent les sociétés spécialisées et généralistes), la note était plus élevée (19 %) pour ce qui est de l’équilibre entre les races au sein du conseil d’administration.

Améliorer la collecte de données au sein de la communauté du capital de risque

Nous avons constaté que la communauté du capital de risque a besoin de mieux comprendre comment récolter de façon efficace des données sur le personnel.

Par exemple, le pourcentage de commanditées et commandités qui ont permis la déclaration volontaire (c’est-à-dire que leur personnel a volontairement fourni des données en matière de DEI) a été de 77 %, ce qui est inférieur au résultat de 93 % obtenu l’année précédente.

Nous avons demandé plus de détails sur les méthodes de collecte de données au cours de la deuxième année de notre sondage. Cela nous a permis de découvrir que les répondantes et répondants qui croyaient permettre la déclaration volontaire permettaient en fait aux gestionnaires de fournir des renseignements sur la DEI en fonction de leur connaissance des membres de leur équipe.

La déclaration volontaire s’effectue généralement dans le cadre de la participation du personnel à un sondage interne ou mené par un tiers, ou encore de la saisie de données dans un système d’information des ressources humaines.

Nous nous inspirerons de cette leçon importante pour mettre davantage l’accent, au cours des années à venir, sur la méthode utilisée pour mener des sondages afin d’améliorer la qualité et l’efficacité de la collecte de données au fil du temps.

Les données sur douze mois doivent être interprétées avec prudence

Certains changements sur douze mois peuvent également être en partie attribuables aux variations de la taille de l’échantillon (c.-à-d. que certaines et certains gestionnaires ayant participé l’an dernier ne l’ont pas fait cette année, ou vice versa) ou au fait que certaines personnes se sentent plus à l’aise de s’auto-identifier. Il faut donc faire preuve d’une certaine prudence dans la comparaison des données sur 12 mois.

Nous espérons pouvoir dégager des tendances et des conclusions plus concrètes lorsque nous aurons quelques années d’expérience en matière de production de ce type de rapports.

Nous nous attendons à ce que les mesures de diversité continuent de s’améliorer

Pour que la DEI devienne une priorité, le leadership au sein du conseil d’administration et de la haute direction est crucial. Nous croyons que des investisseurs tels que BDC Capital jouent un rôle essentiel pour renforcer ce message dans le but de créer au Canada de la prospérité plus inclusive.

Pleins feux sur la DEI

Inovia Capital est une société de capital de risque canadienne qui investit dans des entreprises et des marchés axés sur les logiciels-services conçus pour le commerce interentreprises (B2B) et avec les consommatrices et consommateurs (B2C), établissant des partenariats avec leurs fondatrices et fondateurs pour bâtir des entreprises technologiques durables d’envergure mondiale.

L’inclusion étant l’une des valeurs opérationnelles fondamentales de la société, l’équipe de direction d’Inovia continue de relever la barre en matière d’intégration des principes de base de la DEI dans ses pratiques de gestion des ressources humaines, de l’embauche aux promotions en passant par la production de rapports. L’engagement de la société est également renforcé par un comité interfonctionnel sur la DEI. Inovia effectue aussi des sondages trimestriels, et la combinaison de ces mesures lui permet de s’assurer que sa culture organisationnelle reflète sa vision et que sa stratégie de DEI repose sur diverses perspectives.

Au cours du premier semestre de 2023, Inovia a renforcé son engagement en menant un audit interne détaillé en matière de DEI pour cerner les aspects à améliorer, et prévoit prendre certaines mesures à la fin de 2023 et au début de 2024.

Inovia applique son engagement en matière de DEI aux sociétés de son portefeuille en les conseillant et en les aidant à mettre en place des pratiques dans le domaine.

En 2021, la société a lancé un sondage pour déterminer quelles sociétés de son portefeuille avaient mis en place des mesures de déclaration volontaire en matière de diversité (en 2022, 49 % des données sur la DEI des sociétés de son portefeuille provenaient d’une déclaration volontaire). Elle a donc élaboré un guide sur la déclaration volontaire en matière de diversité et organisé des tables rondes pour renforcer l’importance de cette pratique.

De plus, Inovia encourage et facilite la collaboration entre les sociétés de son portefeuille qui affichent les meilleurs résultats en matière de DEI et celles qui cherchent à améliorer leurs stratégies. Inovia est convaincue que la diversité des équipes et des points de vue mène à des décisions plus éclairées et génère de meilleurs résultats.

Les entreprises dont la culture est inclusive attirent et fidélisent du personnel talentueux, et Inovia s’est engagée à créer et à fournir un accès inclusif et équitable à des possibilités de carrière de grande qualité. L’engagement d’Inovia en matière d’inclusion sert à la fois ses intérêts et ceux des communautés avec lesquelles elle interagit.

L’équipe d’Inovia (photo fournie par Inovia)

Mesures des facteurs ESG du portefeuille de BDC Capital pour 2023

Nous savions que le lancement de notre premier rapport sur les facteurs ESG serait difficile. Nous nous sommes également rendu compte que le secteur canadien des actifs privés aurait de la difficulté à répondre aux questions quantitatives relatives à la consommation d’énergie et aux émissions de gaz à effet de serre (GES), mais il nous a semblé important de sensibiliser l’industrie en posant ces questions afin qu’elle soit aligner avec les nouvelles normes d’informations.

Les commanditées et commandités et les sociétés qui ont atteint le stade du capital de risque ont besoin de temps pour élaborer des pratiques ESG et en faire rapport à leurs parties prenantes. Contrairement à la DEI, dont on parle depuis un certain temps, les facteurs ESG constituent, pour le secteur du capital de risque, un nouveau sujet avec lequel il est un peu moins à l’aise, car il perçoit souvent ces facteurs comme n’étant pas pertinents pour ses activités, particulièrement en ce qui a trait au «E» de l’acronyme ESG.

Pourtant, les médias regorgent d’histoires sur les défis croissants en matière de facteurs ESG du secteur des technologies, notamment l’utilisation de l’énergie et de l’eau dans les modèles linguistiques à grande échelle (p. ex., une conversation ChatGPT, nécessiterait 500 ml d’eau), les risques géopolitiques évidents relatifs aux chaînes d’approvisionnement des technologies, par exemple en ce qui concerne les minéraux critiques, ainsi que sur le malaise croissant que suscite le déploiement éthique de l’IA générative.

Cette année, nous avons surtout mis l’accent sur l’importance des risques et des occasions ESG dans tous les secteurs et à toutes les étapes. Les facteurs ESG sont pertinents non seulement pour les technologies propres et les sociétés ouvertes, mais aussi pour toutes les entreprises qui cherchent à prendre de l’expansion de façon durable à l’échelle mondiale.

La participation globale des commanditées et commandités s’est avérée prometteuse pour la première année de production de rapports sur les facteurs ESG

Une proportion de 79 % de nos commanditées et commandités nous ont répondu, ce qui correspond aux résultats obtenus lors de la première année de production de rapports sur la DEI (80 %). Le taux de réponse aux questions qualitatives a été nettement supérieur à celui des questions quantitatives, auxquelles seulement 33 % des sociétés participantes ont répondu.

Pour ce qui est des sociétés en portefeuille, 44 % ont répondu, mais seulement 17 % ont pu répondre aux questions quantitatives. Nous nous attendons à ce que certaines données quantitatives s’améliorent au cours des prochaines années, à mesure que la méthodologie et les ressources de calcul des données sur les GES évolueront.

Alors que 64 % des sociétés en commandite affirment avoir l’obligation de faire rapport à leurs investisseurs sur les facteurs ESG, seulement 40 % d’entre elles produisent un rapport annuel comprenant des mesures et des études de cas des facteurs ESG dans le portefeuille de leur fonds.

Les commanditées et commandités et les sociétés en portefeuille commencent tout juste à développer une mentalité ESG

Parmi les commanditées et commandités, 64 % affirment avoir l’obligation de faire rapport à leurs investisseurs sur les facteurs ESG:

  • seulement 40 % d’entre eux produisent un rapport annuel comprenant des mesures et des études de cas ESG dans le portefeuille de leur fonds
  • seulement 30 % ont une politique organisationnelle visant à réduire les déplacements en avion
  • seulement le tiers offrent à leur personnel de la formation sur la reconnaissance des occasions et des risques liés aux facteurs ESG

À l’échelle des sociétés en portefeuille:

  • 22 % se sont dotées d’une politique ESG
  • 31 % font le suivi de certains indicateurs ESG et en font rapport
  • seulement 5 % ont pris un engagement en matière de carboneutralité

Évidemment, ce sont les entreprises du secteur des technologies énergétiques et climatiques (ECT) qui suivent de plus près les résultats en matière de facteurs ESG, et 52 % d’entre elles affirment en faire le suivi.

Les entreprises adoptent les aspects «sociaux» et «de gouvernance» des facteurs ESG

Voici certains des constats positifs:

  • 88 % des entreprises ont mis des procédures en place pour se protéger contre les risques liés à la cybersécurité et assurer la confidentialité des données
  • 57 % d’entre elles mènent des sondages sur la mobilisation de leur personnel
  • 55 % indiquent que leur conseil d’administration comprend une personne indépendante

Nous avons toutefois eu la surprise de constater que:

  • seulement 13 % ont une personne ou un comité du conseil responsable de la surveillance des facteurs ESG
  • seulement 28 % exercent une diligence raisonnable à l’égard des risques liés à la chaîne d’approvisionnement qui touchent les droits de la personne
  • seulement 26 % présélectionnent leurs fournisseuses et fournisseurs en fonction des critères « connaître son client » pour s’assurer de leur conformité en matière de sanctions

À l’échelle des secteurs, c’est celui des «autres», qui comprend les entreprises spécialisées et généralistes (dont les grandes sociétés de notre portefeuille financées par du capital-investissement), qui affiche le pourcentage le plus élevé de sociétés exerçant une diligence raisonnable à l’égard des risques liés à la chaîne d’approvisionnement, soit 44 %. Avec un pourcentage de 33 % des sociétés sondées, le secteur des technologies énergétiques et climatiques s’est classé au deuxième rang, tandis que les entreprises des secteurs des TIC et des sciences de la vie accusaient un retard, avec 25 % et 19 % des sociétés sondées, respectivement.

On peut avoir l’impression que les facteurs ESG et les risques climatiques sont très loin de l’objectif traditionnel des commanditées et commandités

Il devient impératif d’assurer la transparence en ce qui concerne les émissions des entreprises. La clientèle, les organismes de réglementation et les investisseurs qui cherchent à comprendre leur propre empreinte carbone exigent ces données de leurs partenaires. La responsabilité en ce qui concerne les facteurs ESG incombera rapidement à toutes les parties prenantes du marché. De plus, les entreprises en démarrage ne bénéficient pas d’exemption simplement parce qu’elles travaillent dans le domaine des logiciels.

Pleins feux sur les facteurs ESG

En tant que propriétaire et exploitant de l’un des plus importants réseaux de recharge pour véhicules électriques d’Amérique du Nord, FLO reconnaît l’importance de faire progresser ses pratiques ESG. FLO exerce ses activités dans un marché hautement concurrentiel où les clientes et clients importants sont généralement très motivés à avoir un impact positif. L’entreprise a rapidement compris que le fait d’avoir un énoncé bien défini et un cadre de production de rapports solide en matière de facteurs ESG peut appuyer directement ses objectifs de vente et de croissance.

L’élaboration de sa politique ESG a été le fruit d’une collaboration avec diverses parties prenantes. Pour la rédiger, FLO a tiré parti de l’expertise d’une firme spécialisée en conseils liés au développement durable. Elle a ensuite demandé à du personnel clé de différents services de former

un comité directeur sur les facteurs ESG afin de la peaufiner. La politique a été approuvée par l’équipe juridique, la direction et l’équipe de la qualité de l’entreprise, et c’est son conseil d’administration qui a la responsabilité finale de la superviser.

FLO considère l’élaboration de son système de production de rapports sur les facteurs ESG comme un parcours en constante évolution. Elle ne s’attendait pas à atteindre la perfection dès la première année.

Il s’agissait autant de travailler avec ses partenaires d’affaires à l’interne pour comprendre ce qui pouvait et devait être mesuré que d’aider les équipes à comprendre quelles étaient les données nécessaires chaque année pour leur permettre de mettre à jour leurs systèmes de collecte de données et se familiariser avec le cadre de production de rapports.

FLO bénéficie également d’un solide soutien de la part de ses investisseurs, de son conseil d’administration et de son chef de la direction, qui s’intéressent beaucoup à l’approche ESG de l’entreprise. Le fait d’avoir une source bien développée et centralisée de renseignements véridiques sur ses activités et de données ESG aide FLO non seulement à répondre de façon efficace aux demandes de renseignements des investisseurs, mais aide également ses équipes de vente et ses équipes internes à répondre efficacement aux demandes de propositions, tout en favorisant une grande mobilisation du personnel.

FLO croit fermement que les pratiques de gestion responsable ne sont pas qu’une tendance passagère et qu’elles sont essentielles pour assurer sa viabilité et sa croissance à long terme. Elle a comme vision de continuer d’être un leader dans ce domaine au fil de son expansion, en reconnaissant que son engagement à l’égard des principes ESG non seulement profite à la planète, mais renforce également son avantage concurrentiel sur le marché et la mobilisation de son personnel.

Borne de recharge pour véhicules électriques de FLO (fournie par l'équipe de FLO)

Nouvelles ressources liées à la DEI et aux facteurs ESG pour le secteur

L’an dernier, nous avons remarqué qu’il est nécessaire de partager davantage d’outils et de meilleurs pratiques pour souligner la contribution que les pratiques liées à la DEI et aux facteurs ESG peuvent apporter au développement d’entreprises plus fortes et résilientes.

À cette fin, nous avons élaboré une nouvelle trousse de DEI qui se trouve sur notre site Web. Celle-ci comprend plusieurs politiques et articles qui aideront les entreprises et les commanditées et commandités à créer des systèmes de RH plus complets et inclusifs, dont des modèles de politiques en matière de congé de décès et de travail flexibles.

BDC a aussi lancé son premier cadre de développement durable qui oriente les actions et les objectifs de la Banque en matière de développement durable sur quatre piliers : économique, social, environnemental et impact collectif.

De plus, en collaboration avec l’Association canadienne du capital de risque et d’investissement (CVCA), nous avons diffusé des webinaires sur la DEI et les facteurs ESG qui expliquent les principes de base de la collecte de données sur ces domaines.

Le moment est venu, pour le secteur canadien des actifs privés, de faire preuve de leadership

Nous croyons que nos résultats en matière de DEI et de facteurs ESG peuvent constituer des apprentissages de base pour guider les initiatives de l’écosystème. Au cours des prochaines années, nous chercherons à accroître la capacité des commanditées et commandités et des sociétés en portefeuille de répondre aux exigences de leur clientèle, des investisseurs et des parties prenantes en élaborant diverses pratiques liées à la DEI et aux facteurs ESG et en en faisant rapport.

Nous chercherons également des façons de travailler avec le secteur pour élaborer de meilleurs programmes de formation sur la DEI, et nous continuerons de fournir des listes de prestataires de services tiers en matière de facteurs ESG qui peuvent aider à calculer les émissions de GES et à recueillir des données sur les facteurs ESG, ainsi qu’à démystifier les diverses lignes directrices sur les facteurs ESG pour aider le secteur à adopter les meilleures pratiques pertinentes et à respecter la réglementation émergente (les normes de l’ISSB2, par exemple).

Bien que le contexte macroéconomique actuel ait concentré l’attention des entreprises sur la gestion des défis liés à la croissance léthargique et aux contraintes financières, les leaders ne peuvent pas perdre de vue les risques plus importants qui nous touchent tous à l’égard de la survie de l’humanité. Les changements climatiques constituent un risque très important, bien caché sous nos défis quotidiens, qui menace le statu quo dans les entreprises.

La publication, en juin 2023, des normes IFRS S1 et S2 par l’ISSB a marqué le début d’une nouvelle ère de présentation de l’information sur la durabilité dans les marchés financiers. Les entreprises canadiennes de tous les secteurs et de toutes les tailles devront se préparer à assumer une plus grande responsabilité en ce qui concerne la production de rapports globaux sur le climat et les facteurs ESG. La clientèle à l’échelle mondiale, les investisseurs institutionnels et les organismes de réglementation prônent une plus grande transparence, et l’atténuation des risques liés aux facteurs ESG devient un facteur de plus en plus important dans la prise de décisions de placement.

Travaillons ensemble afin de développer les capacités nécessaires à cet égard.

1 Nombre unique des actifs non réalisés et partiellement réalisés dans le portefeuille sous-jacent (y compris les actifs américains) au 31 décembre 2022.

2 Le 26 juin 2023, l’International Sustainability Standards Board (ISSB) a officiellement lancé ses normes mondiales en matière de durabilité IFRS S1 Obligations générales en matière d’informations financières liées à la durabilité et IFRS S2 Informations à fournir en lien avec les changements climatiques.

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