Lettre économique mensuelle
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À l’aube de cette nouvelle année, un terme est au cœur des préoccupations : l’incertitude. Pour vous aider à y voir un peu plus clair, cette édition de la lettre économique répond aux dix questions posées le plus fréquemment aux économistes de BDC.
1. Que peut-on espérer de l'économie canadienne en 2025 ?
Malgré toute l’incertitude, les baisses de taux d’intérêt ont amélioré le niveau de confiance des ménages et des entreprises, ce qui est de bon augure pour l’économie dans son ensemble. La croissance, mesurée par le PIB réel, devrait légèrement s’accélérer en 2025 pour atteindre 1,5 %.
Cependant, les entreprises doivent rester patientes, car la reprise économique se fera progressivement. Le momentum reviendra au fur et à mesure que certains risques auxquels est confrontée l’économie actuellement se dissiperont. Assurez-vous, d’une part, de pouvoir jongler avec cette incertitude à plus court terme, et d’autre part, de préparer votre plan stratégique pour bénéficier pleinement de la croissance à venir.
2. Quelles sont les perspectives en matière d'inflation et de coûts des intrants ?
Il y a de bonnes nouvelles en matière de hausse de coûts et d’inflation qui ont été les principaux défis des entrepreneurs en 2024. L’inflation se situe maintenant à environ 2 % et devrait rester à ce point médian de la fourchette cible de la Banque du Canada en 2025. L’inflation dans les services, qui est fortement liée aux salaires, pourrait toutefois rester plus élevée, tout comme la croissance des prix du logement.
Le prix de nombreuses matières premières pourrait toutefois diminuer en 2025. Ce sera probablement le cas du pétrole brut et de certains métaux, alors que la croissance de l’activité manufacturière mondiale devrait rester modeste – particulièrement en Chine. D’autres intrants dont l’offre s’avère plus limitée, tels que le gaz naturel et certains fertilisants, devraient connaître des hausses de prix pour 2025 alors que l’incertitude grandissant fait grimper la demande pour les métaux précieux. La majorité des gains potentiels sur ces marchés ont été faits à la fin de 2024 – les prix devraient se maintenir élevés au cours de l’année.
Dans l’ensemble, le vieillissement de la population, la transition énergétique et les risques géopolitiques mondiaux continueront d'exercer une pression sur les coûts pour les entreprises. Ces défis persisteront au-delà de 2025, c’est pourquoi il est primordial pour les PME canadiennes de prioriser leur rentabilité en misant sur la productivité pour s'adapter à ce nouvel environnement d’affaires.
3. Taux d'intérêt : fixe ou variable?
Le taux directeur – le patron des taux d’intérêt - est passé de 5,0 % à 3,25 % en seulement six mois. Nous pensons que le taux culminera à 2,5 % d’ici la fin de 2025, ce qui devrait entraîner de nouvelles baisses pendant l’année.
Les taux étant orientés à la baisse pour 2025, les prêts à taux variables bénéficieront instantanément des réductions du taux directeur par la Banque du Canada.
Les prêts à taux fixes, quant à eux, ne devraient pas bouger beaucoup puisqu’ils sont alignés sur le marché des obligations qui semble avoir déjà escompté la majorité des baisses du taux directeur. De plus, la Banque du Canada poursuit la normalisation de son bilan. Depuis juin 2024, le taux directeur a donc chuté de 175 points de base, alors que les rendements obligataires à 5 ans ont diminué de seulement 45 points. Les taux fixes diminuent, mais moins rapidement.
Plusieurs facteurs doivent être pris en considération - et non seulement les attentes de direction des taux - lorsque vient le temps de choisir un financement à taux fixe ou variable. Il n’y a donc pas de réponse universelle. La décision dépend entre autres de l’horizon de financement, de la structure et des options du prêt, de votre capacité à payer, des variations de revenus anticipées et évidemment de votre appétit pour le risque.
4. Les dépenses des consommateurs seront-elles en hausse ?
Bonne nouvelle pour les entreprises, oui! Les dépenses de consommation au Canada devraient se maintenir en hausse en 2025. Si la baisse des taux d'intérêt a commencé à avoir des effets positifs sur l'économie réelle à la fin de 2024, les gains en matière de consommation discrétionnaires restent toutefois modestes. Et ce, parce que les taux d'intérêt effectifs pour les ménages restent encore élevés malgré les réductions importantes décrétées par la Banque du Canada à l'automne.
Les ménages canadiens, grâce à l’augmentation de près de 10 % de leur revenu disponible à la fin de 2024, ont su maintenir leur taux d'épargne à un niveau élevé tout en augmentant modestement le rythme de consommation. Ces deux facteurs sont de bon augure et continueront à alimenter la croissance des dépenses de consommation dans les mois à venir. La perception du stress financier s'est améliorée et, compte tenu des récentes réductions des taux d'intérêt et de la baisse de l'inflation, de moins en moins de consommateurs s’attendent à réduire leurs dépenses. Ils demeurent toutefois vigilants, car l’endettement élevé continuera à peser sur les ménages canadiens.
On ne doit pas s’attendre à un rebond en flèche, mais les ventes des entreprises devraient regagner du terrain.
5. Le taux de chômage va-t-il continuer à augmenter ?
Les gains d'emploi ont stagné, à la fin de 2024, et le taux de chômage a augmenté au cours de l'année alors que le bassin de main-d’œuvre disponible a augmenté. L’économie canadienne a créé environ 413 000 emplois en 2024, mais le nombre de travailleurs potentiels qui s’est joint à la population active a augmenté davantage. Le taux de chômage a donc atteint 6,7 %.
Considérant le niveau d'incertitude économique, les entreprises sont plus enclines à maintenir leurs effectifs actuels qu'à les augmenter de manière substantielle.
Toutefois, le ralentissement de l'immigration, conjugué au départ à la retraite des baby-boomers, devrait freiner la hausse du chômage. On ne s’attend pas à des mises à pied importantes, loin de là. Comme les départs ne seront pas systématiquement remplacés, les postes vacants au pays devraient donc eux aussi continuer à diminuer.
6. Qu'adviendra-t-il des salaires dans ce contexte ?
Maintenant que l'inflation a considérablement diminué, la croissance des salaires augmente désormais en moyenne plus vite que les prix, ce qui devrait aussi tempérer les attentes salariales en 2025 par rapport à la situation des dernières années. On prévoit quand même une croissance des salaires du secteur privé d’environ 3,5%. Pour les employeurs, maintenir les bons talents en place demeure au cœur d’une stratégie RH efficace. Mais, rappelez-vous que si vous ne pouvez pas vous démarquer par les salaires, d’autres facteurs comme la rémunération globale, la culture d’entreprise et l’innovation jouent aussi un rôle important dans le processus de rétention de vos employés.
7. Jusqu'où le huard peut-il descendre?
Le dollar canadien continue sur sa pente douce. Le huard, qui s’échangeait à 75 cents américains il y a un an, continue depuis à se déprécier et a même entamé l’année sous les 70 cents américains – un creux en près de 5 ans, soit au début de la pandémie.
La grande partie des pertes de la devise canadienne, par rapport au dollar américain, reposait sur la différente situation économique entre les deux pays en 2024. D’où l'écart entre les taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine et de la Banque du Canada.
La différence entre les politiques monétaires des banques centrales de part et d’autre de la frontière devrait se maintenir en 2025 – et pourrait même s’intensifier. Les menaces de tarifs douaniers jouent beaucoup sur la valeur du huard par rapport au billet vert.
Le dollar canadien devrait se maintenir entre 0,70 et 0,72 $US en 2025, mais il pourrait bien glisser en deçà d’un tel seuil si les tensions commerciales s’accélèrent.
En général, la baisse du dollar canadien sur les PME dépendra de la nature de vos activités et de votre dépendance à l'égard des importations par rapport aux exportations. Un dollar canadien faible soutient les exportations. Si, au contraire, vous importez des intrants ou de la machinerie, vos coûts d’opération pourraient remonter dans les prochains mois.
8. Le marché du logement va-t-il se stabiliser?
Le marché de l’habitation canadien est le secteur le plus sensible aux taux d’intérêt. Autant l’augmentation du taux directeur aura rapidement freiné le volume des transactions immobilières et les prix depuis 2022, autant le marché résidentiel réagira plus fortement et plus rapidement aux baisses de taux d’intérêt. Les ventes de logements ont bondi de 18,4 % par rapport à leur niveau de mai 2024 – soit avant la première baisse.
Maintenant que le pays a accumulé pas une, mais deux réductions de 50 points de base du taux directeur, le tout conjugué à un assouplissement des règles hypothécaires, le marché sera de plus en plus actif. Dans ce contexte, il ne serait pas surprenant de voir à nouveau plusieurs marchés régionaux tombés en surchauffe.
9. Comment les changements démographiques affecteront-ils l'économie?
Ce n’est pas un secret, la population canadienne vieillit. Ces dernières années, la croissance de la population reposait presque entièrement sur l’immigration. La réduction des cibles d’immigration pour 2025-26 entraînera une diminution de la population canadienne (-0,2 %). Ainsi, le marché du travail pourrait redevenir plus tendu alors que le bassin de travailleurs potentiels s’avérera plus serré. Outre l’impact sur le marché de l’emploi, la situation aura des effets sur le type de besoins et les habitudes de consommation de la population.
Le vieillissement de notre population représente des risques, mais aussi des opportunités pour les petites et moyennes entreprises. Vous devez agir maintenant pour positionner votre entreprise de manière à répondre aux tendances démographiques actuelles et à maintenir votre croissance.
En premier lieu, il peut être très utile d'adopter une approche générationnelle pour bien cerner les tendances de consommation de votre clientèle. Ensuite, ne négligez pas le transfert de connaissances des travailleurs plus expérimentés de votre entreprise afin d’assurer une relève efficace des travailleurs près de la retraite.
10. Comment faire face à toute cette incertitude ?
La réaction immédiate face à l'incertitude est souvent d'entrer en hibernation et d'adopter un mode "attentiste". Cette période d'incertitude doit être considérée comme une occasion de se réinventer et d'améliorer son entreprise. Comprenez l'évolution des besoins et des attentes de vos clients, adaptez votre structure de coûts à la nouvelle réalité, adoptez les technologies numériques, revoyez vos besoins en ressources humaines et vos actifs immobiliers, mais surtout, faites preuve d'un leadership fort tout au long du processus.
Notre article comment prospérer en période difficile vous donne plusieurs conseils pour faire face à la tournmente.
Un début d’année teinté d’incertitude
La confiance des consommateurs se ternit au tournant de l’année. Le plus récent indice de confiance des consommateurs Bloomberg Nanos indique que les gains des derniers mois sont passés au neutre au début de la nouvelle année. Le pessimisme a regagné du terrain au Canada, alors que les anticipations quant à la vigueur de l'économie ont atteint son niveau le plus bas depuis deux ans.
Les Canadiens semblent plus inquiets quant à leurs perspectives d’emploi, leur future situation financière, la valeur de l’immobilier et l’économie en général. Toutes les régions ont connu une dégradation à ce chapitre.
Ce degré d’incertitude, qui s’est amplifié ces deux derniers mois, démontre qu’il faudra attendre un regain d’optimisme des consommateurs avant que l’économie ne puisse bénéficier pleinement de l’élan attendu des baisses de taux.
La croissance a rebondi à la fin de 2024
L’économie canadienne a progressé de 1,4 % entre janvier et octobre 2024, une croissance due principalement aux industries de service.
En octobre, le produit intérieur brut (PIB) a rebondi par rapport à septembre (+0,3 %). Le secteur des services, qui représente environ 70 % de l’économie canadienne, a poursuivi sa croissance (+0,1 %) par rapport au mois précédent grâce au secteur immobilier. Le secteur des biens a affiché une première hausse (+0,9 %) après quatre mois en déclin. L’extraction de pétrole et de gaz explique en grande partie cette hausse.
Le PIB aurait toutefois reculé de 0,1 % en novembre selon les estimés préliminaires de Statistique Canada. Le pays afficherait alors une croissance économique supérieure à 1,3 % pour les 11 premiers mois de 2024.
Hausse de la dette, mais augmentation du revenu disponible
L’endettement des ménages a atteint 3 billions de dollars au troisième trimestre de 2024. Le ratio de la dette à la consommation et hypothécaire, en proportion du revenu disponible, a cependant baissé à 173,1 %, reculant ainsi pour un sixième trimestre consécutif. Il s'agit du plus bas ratio atteint depuis 2015, excluant la période de perturbations causées par la pandémie.
Le remboursement de la dette a augmenté de 0,2 % alors que le revenu disponible a progressé de 2 %. Malgré la baisse de valeur du marché immobilier, attribuable à la montée des taux d’intérêt, la richesse nette des ménages a poursuivi son ascension des deux dernières années, soutenue par la vigueur des marchés financiers. L’effet de richesse, qui devrait profiter d’une hausse attendue du prix des résidences, pourrait aussi soutenir les dépenses de consommation.
L’emploi termine l’année en force
La création d’emploi a clôturé 2024 en force avec l’ajout de 91 000 emplois supplémentaires en décembre. L’économie canadienne aura ainsi créé 413 000 en 2024. Le taux de chômage de 6,7 % est légèrement plus faible que le niveau atteint en novembre et demeure parmi les plus élevés enregistrés au pays depuis 2017 (à l’exception de la période pandémique).
Encore une fois, en décembre, la création d’emplois s’est concentrée dans le secteur public alors que le nombre d’emplois du privé a stagné au quatrième trimestre. Ceci démontre encore une fois que les entreprises demeurent sur le qui-vive, malgré les baisses de taux, alors que la demande tarde à reprendre de la vigueur et que l’incertitude plane toujours.
Les taux de chômage de l’Alberta, de l’Ontario, du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador ont diminué alors qu’il a augmenté dans les autres provinces.
L’impact pour votre entreprise
- Les premiers indicateurs laissent croire que le Canada, au dernier trimestre de 2024, a retrouvé un rythme de croissance qui s’approche du potentiel, soit un peu en deçà de 2,0 %. Mais, l’incertitude limitera les perspectives d’élan attendu par les coupes importantes du taux directeur.
- Le portrait financier des ménages canadiens, jumelé à la baisse des taux d’intérêt, à la maîtrise de l’inflation et au marché du travail toujours robuste, constitue des fondements solides pour espérer une reprise des dépenses de consommation en 2025. Avec la perte de confiance des consommateurs, il faudra vraisemblablement attendre que certains nuages se dissipent avant que l’économie ne bénéficie pleinement de ces catalyseurs.
- Les entreprises se montrent plus prudentes dans le rythme de leurs embauches, dans la gestion de leurs inventaires et dans leurs dépenses et investissements. Assurez-vous toutefois d’être prêt à renouer avec la croissance, car l’économie repose encore sur des bases solides.
La croissance économique de l'Ontario devrait s'accélérer en 2025
Deux ans après la première hausse des taux, l'effet des taux d'intérêt élevés s'est pleinement fait sentir en 2024. L'année dernière, la croissance économique de l'Ontario a connu le plus fort ralentissement parmi les provinces. Les taux élevés ont freiné la consommation, le marché résidentiel et l'investissement des entreprises.
En 2025, c'est le contraire qui devrait se produire.
Les baisses de taux, qui commenceront à faire leur chemin dans l’économie alimenteront la croissance, en particulier dans les secteurs sensibles aux taux d'intérêt. Le marché du logement résidentiel sera un moteur important de la croissance et les investissements majeurs dans le secteur de l'automobile apporteront un soutien additionnel
Les ménages renouvelleront leurs prêts hypothécaires à des taux plus élevés, mais les dépenses globales augmenteront
Les ménages ontariens, confrontés à l'augmentation des remboursements de leurs dettes, font davantage preuve de prudence dans leurs dépenses depuis 2022.
En fait, les Ontariens ont commencé à reconstituer leur épargne dès que la Banque du Canada a augmenté ses taux au premier trimestre de 2022.
Cette année, les propriétaires liés à leur hypothèque devront encore renouveler leur prêt à des taux plus élevés, ce qui les poussera à épargner davantage et à limiter leurs dépenses. Toutefois, tous les ménages ne sont pas soumis aux mêmes contraintes financières que les détenteurs d'un prêt hypothécaire.
L'augmentation du revenu disponible par habitant, la baisse des taux d'intérêt et le rabais familial accordé par le gouvernement de l'Ontario, conjugués à l'allégement fiscal accordé par le gouvernement fédéral, nous permettent de prévoir une augmentation globale des dépenses de consommation et un retour à une croissance tendancielle de la consommation cette année dans la province.
Le marché du logement se redresse
Le ciel s'éclaircit enfin pour le secteur résidentiel en Ontario : les ventes de maisons ont en effet augmenté dès que la Banque du Canada a baissé ses taux, à partir de juin 2024. Nous ne nous attendons pas à un retour aux niveaux les plus élevés du marché immobilier, en raison d'une baisse attendue de la population au cours des deux prochaines années, mais nous pensons que le marché se portera mieux en 2025. Une croissance démographique plus faible aura probablement un impact sur la demande de location de logements et freinera l'appétit des investisseurs, ce qui aura pour effet de freiner la hausse des prix en 2025 plutôt que d'empêcher la reprise du marché.
La Banque du Canada continuera à baisser ses taux en 2025 et le plan gouvernemental visant à construire 1,5 million de logements d'ici 2031 devrait également stimuler la construction résidentielle cette année et à l'avenir. Les perspectives à plus long terme devraient soutenir le développement résidentiel, car la croissance démographique devrait reprendre lorsque les mesures temporaires sur l'immigration auront été levées.
Le temps nuageux du début de l'année finira par s'éclaircir
En ce début d'année, les secteurs qui ont connu des difficultés en 2024 sont rattrapés par l'incertitude liée à la menace des tarifs douaniers. L'année dernière, la faiblesse du marché du logement a pesé sur le secteur de la construction et la baisse de la demande de biens a affecté le secteur manufacturier. Les ventes du secteur manufacturier ont ainsi baissé de 5,4 % vers la fin de l'année, entraînées par une baisse plus prononcée de 7,9 % des ventes de biens durables et exacerbées par le rééquipement des usines dans la province et aux États-Unis.
Toutefois, les consommateurs devraient dépenser davantage en biens en 2025, ce qui contribuerait à soutenir le secteur manufacturier et la croissance globale. Sur le plan extérieur, tant que les menaces de tarifs douaniers ne sont pas pleinement mises en œuvre, la demande de produits ontariens en provenance des États-Unis devrait rester positive.
Malgré les vents contraires, les perspectives de la province sont positives grâce aux grands projets en cours : Honda a annoncé un investissement massif de 15 milliards de dollars dans quatre nouvelles usines de batteries et d'assemblage de véhicules électriques. Par ailleurs, 2 milliards de dollars seront investis dans la rénovation de centrales nucléaires afin de répondre à la demande croissante d'énergie propre. Ces projets dans le secteur non résidentiel sont importants pour la province et alimenteront son économie cette année et les suivantes
L'impact sur votre entreprise
- La baisse des taux d'intérêt allégera le fardeau de la dette des consommateurs et libérera de l'espace pour les dépenses. Cela pourrait permettre à votre entreprise d'améliorer ses ventes en ciblant ses marchés spécifiques.
- Les conditions de crédit s'assouplissent pour les entreprises. Les entrepreneurs auront accès à des coûts d'emprunt moins élevés. Vous pouvez commencer l'année en planifiant vos futurs investissements et en évaluant vos besoins pour améliorer leur productivité.
- Les investissements majeurs dans certains secteurs auront des effets qui déborderont sur leurs écosystèmes, ce qui bénéficiera à l’ensemble de l’économie provinciale. C'est aussi le moment d'évaluer si et comment votre entreprise peut en faire partie et en tirer profit.