Comment les PME canadiennes peuvent mieux se préparer à faire face aux feux, aux inondations et aux canicules: Étude de BDC
MONTRÉAL, le 2 novembre 2024 – Les petites et moyennes entreprises (PME) qui se préparent à faire face aux conséquences des phénomènes météorologiques peuvent accroître leur attrait pour les investisseuses et investisseurs, renforcer la résilience de la chaîne d’approvisionnement et réduire les coûts d’assurance et les perturbations opérationnelles, selon le rapport «Feux, inondations et canicules. Les PME canadiennes sont-elles prêtes?» une étude de BDC, la banque qui se consacre aux propriétaires d’entreprise.
« En se concentrant à la fois sur l'atténuation et l'adaptation, les PME peuvent réduire leur impact environnemental tout en renforçant leur résilience face aux événements météorologiques, explique Sandra Odendahl, première vice-présidente et cheffe, Développement durable, diversité et impact social. Et en intégrant des mesures visant à protéger les actifs essentiels à la planification d’entreprise, les PME protégeront leur avenir. »
Comment les entreprises peuvent assurer leur réussite
Pour aider les PME à gérer les risques liés aux phénomènes météorologiques, le rapport fournit des renseignements pratiques sur ce à quoi s’attendre et sur la manière de protéger leurs entreprises. Il présente un éventail complet de ressources, de lignes directrices et de recommandations réalisables par type de risque climatique et de perturbation.
Selon une analyse macroéconomique menée par l’Institut climatique du Canada, chaque dollar investi dans des mesures d’adaptation génère des avantages totaux de 13 à 15 $. Par exemple, la mise à jour des lignes directrices sur les inondations et les feux de forêt ainsi que des normes pour les nouvelles constructions pourrait permettre au Canada d’économiser environ 4,7 milliards de dollars par année, soit près de 12 $ par dollar investi. De même, la mise en œuvre de codes du bâtiment résistant aux changements climatiques pourrait présenter un rendement du capital investi de 1 100 %.
De plus, les entreprises qui prennent des mesures pour gérer les risques physiques associés aux phénomènes météorologiques peuvent trouver des occasions d’affaires inattendues, comme de nouveaux produits ou services qu’elles pourraient offrir.
Effets sur l’économie
Le monde est confronté à des phénomènes météorologiques plus fréquents et plus violents, ce qui représente des risques importants pour l’environnement, les gens et l’économie. Au Canada, où le taux de réchauffement est à peu près le double de la moyenne mondiale, la menace est encore plus prononcée avec l’augmentation des feux de forêt, le dégel du pergélisol et la transformation des écosystèmes. Au cours des trois premiers trimestres de 2024, les pertes de biens assurés liées aux changements climatiques ont atteint un niveau record de 7,7 milliards de dollars.
En effet, toutes les entreprises canadiennes sont de plus en plus vulnérables aux répercussions des phénomènes météorologiques comme les inondations, les feux de forêt ou la chaleur intense. Les phénomènes météorologiques extrêmes ont déjà touché plus d’un tiers (31 %) des PME canadiennes. Les conséquences sont notamment des pertes de ventes, des coûts d’exploitation et d’assurance plus élevés ainsi que des perturbations de la chaîne d’approvisionnement et de l’approvisionnement en eau.
Les PME ont besoin de soutien
Malgré ces répercussions, seulement 12 % des PME interrogées ont fait de l’adaptation aux changements climatiques une priorité. Selon l’étude de BDC, les PME du Canada auront besoin de plus d’information et d’expertise pour évaluer les risques physiques auxquels elles sont exposées et mettre en œuvre des mesures d’adaptation. Toutefois, le coût perçu des investissements dans l’adaptation constitue un obstacle, et un tiers (34 %) des personnes qui ont répondu au sondage accueilleraient favorablement un financement pour la mise en œuvre de mesures d’adaptation.
À propos de BDC: 80 ans en tant que banque des entrepreneur.es du Canada
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