4 indicateurs financiers à surveiller de près

Pourquoi les indicateurs financiers sont-ils importants?

Les indicateurs financiers sont des outils d’une importance capitale. Voici ce qu’ils vous permettent de faire.

1. Surveiller la performance de votre entreprise

Les indicateurs financiers constituent une norme pour mesurer la performance de votre entreprise, garder les tendances à l’œil et déterminer les points que vous pourriez améliorer.

2. Comparer votre entreprise à d’autres

Les indicateurs financiers vous permettent de comparer votre entreprise aux entreprises concurrentes. Vous pouvez déterminer les domaines dans lesquels vous excellez et ceux où vous tirez de l’arrière pour améliorer votre avantage concurrentiel.

3. Prendre des décisions

Grâce aux indicateurs financiers, vous pouvez modéliser les décisions et prendre celles qui s’imposent, au lieu d’avancer à tâtons en espérant que tout ira bien.

4. Préserver la santé financière de votre entreprise

Les indicateurs financiers mesurent la santé financière de votre entreprise. «Les propriétaires d’entreprise ne savent pas forcément comment calculer un cycle d’exploitation, mais je peux vous garantir qu’elles et ils comprennent très bien les pressions qu’engendre le fait de ne pas avoir assez d’argent pour payer le personnel, affirme Randal Blackwood. Les indicateurs financiers vous aident à éviter de tels problèmes.»

5. Obtenir du financement et en respecter les modalités

En règle générale, les institutions prêteuses veulent connaître et analyser les indicateurs financiers de votre entreprise avant de vous accorder un prêt. Par la suite, elles exigent souvent que l’entreprise emprunteuse respecte des clauses restrictives, c’est-à-dire qu’elle maintienne les indicateurs aux niveaux fixés.

Par exemple, une banque pourrait vous demander de maintenir un ratio emprunt/capitaux propres de 4,0. Si le ratio dépassait ce niveau, la banque pourrait vous demander de rembourser le prêt ou de donner une garantie supplémentaire.

«Nous examinons de très près les indicateurs financiers des entreprises, indique Randal Blackwood. Ils permettent de savoir si l’entreprise est en mesure de générer suffisamment de liquidités pour poursuivre ses activités et, ainsi, rembourser sa dette à long terme.»

Quelles sont les quatre principales catégories d’indicateurs financiers?

On classe habituellement les indicateurs financiers en quatre catégories qui couvrent les aspects clés de la santé financière d’une entreprise.

• Croissance – la vitesse à laquelle les ventes augmentent (ou non)
• Rentabilité – l’argent que gagne l’entreprise
• Liquidité – le montant de trésorerie que l’entreprise génère et dont elle peut disposer
• Effet de levier – le niveau d’endettement à court et à long terme

Certains indicateurs sont des ratios financiers, qui comparent deux chiffres pour en montrer le rapport. Par exemple, on calcule le ratio d’endettement d’une entreprise en divisant son passif par son actif. Il indique si le niveau d’endettement est raisonnable par rapport à la taille de l’entreprise.

Certains indicateurs financiers, comme le bénéfice net et les ventes, ne sont pas des ratios.

Les indicateurs financiers font partie d’une catégorie plus large regroupant tous les indicateurs de rendement clés (IRC). Ceux-ci mesurent divers aspects de la performance d’une entreprise. Les IRC non financiers portent sur des fonctions comme les ventes, le marketing, l’exploitation et les ressources humaines.

Quels indicateurs financiers devrais-je surveiller?

De nombreux indicateurs financiers permettent de faire le suivi de la performance financière de votre entreprise. Les indicateurs les plus importants à suivre pour la plupart des entreprises, peu importe leur taille, sont présentés ci-dessous. Les entreprises plus grandes ou plus complexes pourraient avoir intérêt à surveiller des indicateurs supplémentaires.

Certains indicateurs entrent dans plusieurs catégories. Consultez la section suivante pour connaître les formules de calcul de tous les indicateurs.

Croissance

Surveillez la croissance de votre entreprise pour voir si vous êtes sur la bonne voie par rapport à vos objectifs et à votre stratégie d’affaires. Voici les deux principaux indicateurs de croissance.

1. Ventes

Ce montant (aussi appelé revenus) est le premier de l’état des résultats. Vous pouvez surveiller la croissance des ventes d’une année sur l’autre à l’aide des états financiers annuels et la croissance d’un mois ou d’un trimestre sur l’autre à l’aide des états financiers intermédiaires.

2. Bénéfice net

Le bénéfice net figure généralement sur la dernière ligne de l’état des résultats. Il représente le montant des ventes qui reste après déduction des charges fixes et variables, des intérêts, de l’amortissement et de la dépréciation, des éléments hors exploitation et des impôts.

Selon Randal Blackwood, il est important de surveiller à la fois les ventes et le bénéfice net. «Il peut arriver que les ventes augmentent, mais que le bénéfice diminue. Par exemple, vous pourriez perdre de l’argent parce que le coût de vos intrants a augmenté plus fortement que vos ventes», explique-t-il.

Rentabilité

Vérifiez que vous gagnez réellement de l’argent et que vos charges n’absorbent pas la totalité de votre chiffre d’affaires. Voici les principaux indicateurs de rentabilité.

Bénéfice net (voir ci-dessus)

Marge bénéficiaire nette

Votre bénéfice net en tant que portion des ventes. Lorsqu’elle est présentée dans l’état des résultats, cette mesure est indiquée après le bénéfice net.

La marge bénéficiaire nette sert à comparer votre bénéfice net d’une période à l’autre ou par rapport à celui d’autres entreprises. La comparaison des montants seuls peut être trompeuse.

Par exemple, si votre bénéfice net passe de 500 000 $ à 600 000 $, cela peut sembler être une belle progression. Toutefois, si vos ventes ont augmenté de 5 à 10 millions de dollars au cours de la même période, votre bénéfice net est tombé de 10 % à 6 % des ventes. Voici comment calculer la marge bénéficiaire nette:

3. Bénéfice brut

Le montant des ventes qui reste après déduction des charges directes (variables). «Beaucoup de propriétaires d’entreprise ne s’intéressent qu’à leur bénéfice net, souligne Randal Blackwood. Mais en ne regardant que cet indicateur, vous risquez de passer à côté d’une foule de facteurs qui l’influencent, comme les variations de divers coûts. Le bénéfice brut vous aide à mieux comprendre ce qui se passe.»

Il est habituellement indiqué dans votre état des résultats sous les ventes et le coût des produits vendus (pour les entreprises de fabrication) ou le coût des ventes (entreprises de commerce de détail ou de gros).

4. Marge bénéficiaire brute

Votre bénéfice brut en tant que portion de vos ventes. Il est important de la calculer pour mieux suivre la performance de votre entreprise au fil du temps et la comparer à celle des entreprises concurrentes. Le bénéfice brut seul n’est pas très utile pour faire de telles comparaisons. On l’appelle aussi «marge brute».

Cette donnée est parfois indiquée dans l’état des résultats sous le bénéfice brut. Voici comment la calculer:

5. BAIIA

Une mesure de la capacité de votre entreprise à générer des revenus. BAIIA signifie «bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements». Le BAIIA ne figure habituellement pas dans l’état des résultats, mais il est couramment utilisé pour calculer la rentabilité de base d’une entreprise. De plus, le BAIIA est souvent utilisé pour évaluer une entreprise.

«Le BAIIA est une mesure largement utilisée, car il représente le niveau de revenu normalisé que l’entreprise a généré au cours d’une période donnée», explique Randal Blackwood.

Voici comment le calculer:

Liquidité

La rentabilité est importante, mais elle ne vous indique pas les liquidités dont votre entreprise dispose au quotidien. Votre entreprise peut afficher une très belle rentabilité à la fin de l’exercice, tout en ayant eu de sérieux problèmes de trésorerie.

«Si vous avez fait une vente, mais que vous n’avez pas reçu le paiement, vous avez enregistré un bénéfice qui ne se reflète pas dans vos flux de trésorerie, explique Randal Blackwood. Les entreprises devraient savoir exactement combien de temps il leur faut pour récolter leur argent. Les indicateurs de liquidité montrent à quel moment l’argent sort de l’entreprise et combien de temps s’écoule avant que vous le récupériez.»

Voici six des indicateurs de liquidité les plus couramment utilisés.

1. Ratio de liquidité générale

Le ratio de liquidité générale est parfois appelé ratio du fonds de roulement. On le calcule en divisant l’actif à court terme de votre entreprise (espèces et actifs à court terme qui peuvent être convertis en liquidités en moins de 12 mois) par le passif à court terme (passifs à court terme exigibles au cours des 12 prochains mois). Plus le ratio est élevé, mieux c’est. Voici la formule:

3. Ratio de liquidité relative

Les actifs disponibles (espèces, titres qui peuvent être immédiatement convertis en espèces et comptes clients sains) divisés par les passifs à court terme. Le ratio de liquidité relative donne un aperçu plus prudent que le ratio de liquidité générale, car il comprend moins d’actifs. Plus le ratio est élevé, mieux c’est. Voici comment le calculer:

4. Délai moyen de recouvrement des comptes clients

Le nombre moyen de jours qu’il faut à votre entreprise pour recevoir les paiements de ses clientes et clients. Idéalement, ce chiffre doit être le plus bas possible. On parle aussi de délai moyen de recouvrement. Ce calcul comporte deux étapes.

Étape 1: Calculez le solde moyen de vos comptes clients.

Étape 2: Calculez le délai moyen de recouvrement.

* Les ventes à crédit nettes correspondent aux revenus que votre entreprise génère à crédit, moins tout retour.

4. Délai moyen de paiement des comptes fournisseurs

Le délai de paiement des comptes fournisseurs est le nombre moyen de jours que vous prenez pour payer vos fournisseuses et fournisseurs. Un chiffre élevé est généralement préférable, dans la mesure où il respecte des limites raisonnables. Attention toutefois, car prendre trop de temps pour payer une entreprise fournisseuse peut nuire à votre relation avec elle. Voici comment le calculer:

5. Ratio de la rotation des stocks

Nombre de fois par an que votre entreprise convertit ses stocks en ventes. On parle parfois de taux de rotation des stocks. Plus le ratio est élevé, mieux c’est. Voici comment le calculer:

6 Cycle d’exploitation

Nombre de jours qu’il faut à votre entreprise pour convertir en liquidités ses investissements dans la production et les ventes. Le cycle d’exploitation combine le délai de recouvrement des comptes clients, le délai de paiement des comptes fournisseurs et le ratio de la rotation des stocks. Un chiffre bas est sain. Voici comment le calculer:

En plus de ces indicateurs financiers, Randal Blackwood conseille fortement aux entreprises de faire des prévisions de trésorerie. Ainsi, vous déterminez les fluctuations de trésorerie de votre entreprise tout au long de l’année afin de prévoir d’éventuelles insuffisances de fonds et de planifier en conséquence. Vous pouvez également utiliser ces prévisions pour modéliser des décisions d’affaires et des investissements majeurs.

«Le planificateur de trésorerie est sans doute l’un des outils les plus utiles que vous puissiez avoir, affirme Randal Blackwood. La rentabilité de votre entreprise en décembre n’a guère d’importance si vous ne pouvez pas payer votre personnel en mars. Grâce au planificateur de trésorerie, vous pourrez détecter les problèmes à l’avance.»

Effet de levier

Le niveau d’endettement est un aspect essentiel de la santé financière de votre entreprise. Le surendettement peut exercer des pressions sur les flux de trésorerie en raison des charges d’intérêt élevées. Il expose également votre entreprise à des risques en cas de hausse des taux d’intérêt et rend l’obtention de financement supplémentaire plus difficile.

«Les indicateurs d’endettement permettent de mesurer la souplesse financière dont l’entreprise dispose pour traverser différentes conjonctures économiques, dit Randal Blackwood. Si votre entreprise est trop endettée, les banques pourraient refuser de vous soutenir.»

Randal Blackwood souligne que d’un autre côté, ne pas profiter de l’effet de levier peut vous faire rater des occasions d’investir dans la croissance de votre entreprise. «Dans la plupart des cas, quand les entreprises vendent plus, l’argent qu’elles gagnent compense largement le coût de la dette, explique-t-il. L’idée derrière l’effet de levier est d’engranger un profit sur l’argent de quelqu’un d’autre.»

«L’effet de levier est un facteur de réussite important pour les entreprises. Il est important de bien gérer la dette de votre entreprise et d’éviter les excès, surtout en période de forte incertitude économique. Cela dit, sans effet de levier, la croissance de votre entreprise sera entravée, ou moins rapide», ajoute-t-il.

Voici des indicateurs courants de l’effet de levier.

1. Ratio emprunts/capitaux propres

Montant des dettes à long et à court terme de votre entreprise par rapport au montant investi par les propriétaires et aux bénéfices accumulés. En général, un ratio emprunts/capitaux propres faible est préférable. Voici comment le calculer:

2. Ratio d’endettement

Total du passif à court et à long terme divisé par le total des actifs à court et à long terme. Encore une fois, plus le ratio d’endettement est faible, mieux c’est. Voici comment le calculer:

3. Ratio emprunts/ventes

Ce ratio correspond au total du passif divisé par les ventes; idéalement, il doit être bas. Voici comment le calculer:

4. Ratio du service de la dette

Montant de BAIIA généré par l’entreprise par dollar d’intérêts et de capital versé. Idéalement, ce chiffre doit être le plus élevé possible. Le ratio du service de la dette est parfois calculé avec le BAII (bénéfice avant intérêts et impôts) plutôt qu’avec le BAIIA. Si les dépenses de location-acquisition sont incluses dans le calcul, la mesure obtenue est le ratio de couverture des charges fixes.

Voici comment le calculer:

Comment calculer les indicateurs financiers?

Très souvent, les entreprises commettent des erreurs dans les calculs ou utilisent des hypothèses inexactes pour déterminer les indicateurs financiers (par ex. mauvaise répartition des coûts et des actifs). Ces erreurs peuvent avoir une incidence importante sur les conclusions que vous tirez des indicateurs.

Demandez à une ou un spécialiste des finances de valider la méthodologie que vous utilisez pour calculer vos indicateurs. Cela est particulièrement important pour les états financiers intermédiaires et autres données qui ne sont pas vérifiés par un comptable.

«S’ils sont inexacts, les indicateurs financiers peuvent mener à de mauvaises décisions d’affaires», dit Randal Blackwood.

Veillez également à ce que les chiffres que vous utilisez pour calculer les indicateurs représentent bien votre entreprise. «Vérifiez si les chiffres reflètent la réalité, explique Randal Blackwood. Le montant des stocks correspond-il aux stocks réels que vous pouvez vendre ou bien englobe-t-il les stocks invendables que vous n’avez pas encore radiés? Les comptes clients comprennent-ils des créances irrécouvrables? Le moment où vous prévoyez recevoir l’argent est-il réaliste?»

À quelle fréquence devrais-je surveiller les indicateurs financiers?

N’attendez pas les états financiers de fin d’exercice pour prendre connaissance des indicateurs financiers; vous devriez les passer en revue périodiquement tout au long de l’exercice. En effet, les données pourraient ne plus être d’actualité lorsque les états financiers seront dressés. De plus, bon nombre des indicateurs présentés ci-dessus ne sont pas inclus dans les états financiers et doivent être calculés séparément.

«Étant donné que la conjoncture économique évolue très rapidement, les états financiers de fin d’exercice pourraient ne plus être pertinents au moment où ils seront finalisés, dit Randal Blackwood. Si vous prenez des décisions en fonction de vos résultats de fin d’exercice et que les taux d’intérêt ont augmenté trois ou quatre fois depuis, vous devez en tenir compte.»

Il recommande de surveiller les indicateurs au moyen d’états financiers mensuels ou trimestriels et d’autres sommaires. Encore une fois, validez la méthodologie avec une ou un spécialiste des finances pour éviter les erreurs.

Qu’est-ce que les indicateurs financiers peuvent m’apprendre sur mon entreprise?

Les indicateurs financiers vous indiquent dans quelle mesure la gestion de votre entreprise est efficace et vous permettent de prendre des décisions d’affaires éclairées. Ils vous aident également à garder l’œil sur vos flux de trésorerie et à déterminer le financement dont vous pourriez avoir besoin.

Il faut une certaine pratique pour exploiter pleinement les indicateurs financiers et déterminer leur place dans votre processus décisionnel. Voici trois moyens d’y arriver.

1. Établir des comparaisons et mettre en contraste

Vous pouvez analyser les indicateurs financiers de deux façons: horizontalement et verticalement.

• L’analyse horizontale consiste à comparer les chiffres de la période en cours à ceux des périodes précédentes.
• L’analyse verticale permet de savoir ce qui se cache derrière les chiffres. Par exemple, vous pourriez examiner les coûts en passant en revue chaque poste de l’état des résultats.

Les deux approches sont importantes. «Allez au-delà des chiffres et posez des questions, conseille Randal Blackwood. La comparaison est une étape importante. Prenez du recul et cherchez à savoir ce que les chiffres disent sur votre entreprise. Est-ce que les ventes ont augmenté parce qu’il s’agit d’une année exceptionnelle ou parce qu’elles suivent une tendance à long terme? Qu’est-ce qui a changé dans vos charges variables?»

Il donne l’exemple d’une entreprise qui avait un chiffre d’affaires annuel de 50 millions de dollars, mais un bénéfice net de seulement 300 000 $. Une analyse approfondie a révélé la raison de la faiblesse du bénéfice: l’entreprise acceptait trop de projets présentant une faible marge.

Vous devrez peut-être même aller au-delà de vos états financiers et vérifier les données pour chaque produit ou service afin de comprendre les raisons de certains résultats. «La comparaison des ratios n’est que la première étape», souligne Randal Blackwood.

2. Déterminer une norme appropriée

Déterminez un niveau cible (ou «norme») pour chaque indicateur en fonction de votre entreprise et de votre secteur d’activité. Les normes peuvent varier considérablement selon le secteur.

«Un manuel de comptabilité peut indiquer que la norme pour tel ratio est de 1 pour 1, mais ce niveau est peut-être inapproprié pour votre secteur ou pour la façon dont vous exploitez votre entreprise», explique Randal Blackwood.

«Si votre entreprise est plus traditionnelle et connaît une croissance nominale chaque année, vous n’allez pas la comparer à une entreprise dont l’activité est très volatile. Vous pourriez vous demander pourquoi la croissance de votre entreprise n’est pas plus rapide, mais cette comparaison serait peut-être injuste.»

Par exemple, les besoins en liquidités dans le secteur de l’hôtellerie peuvent être très différents de ceux du secteur de la fabrication.

«Une entreprise du secteur de l’hôtellerie enregistre constamment des rentrées d’argent. La liquidité ne représente alors sans doute pas une préoccupation majeure. Par contre, une entreprise de fabrication doit investir dans le personnel et les matières premières, convertir ces investissements en produits finis, payer ses frais généraux et transporter ses produits, alors qu’elle devra attendre 60 ou 90 jours pour être payée. Il faudra déterminer si l’entreprise a les fonds nécessaires pour couvrir ces coûts initiaux.»

3. Intégrer les indicateurs dans le processus de prise de décisions

Utilisez les indicateurs financiers pour vous guider dans les décisions importantes. Intégrez les coûts d’une décision et les ventes qu’elle pourrait engendrer pour voir quelle incidence elle pourrait avoir sur les indicateurs financiers.

«Les indicateurs vous aident à déterminer si vos décisions sont judicieuses ou si votre entreprise est en danger», conclut Randal Blackwood.

Prochaine étape

Découvrez comment utiliser les indicateurs financiers dans votre entreprise afin de suivre et d’analyser des données et de bien étayer votre processus de planification financière. Téléchargez le guide gratuit de BDC intitulé Faire le suivi de la performance de votre entreprise.